Archive pour le 30 décembre 2010
Un taxi pour Mumbai…
Atterrissage à Mumbay aux petites heures du matin. Des enfants dorment sur les genoux de leurs parents, non attachés, les sièges restent inclinés, les tablettes ouvertes, une gamine se ballade ; nous descendons sur Mumbay…
Devant le contrôle des passeports nous nous faisons remettre à l’ordre : ni trop à gauche, ni trop à droite bien en face et que ça saute, sans s’il te plait et sans sourire. Va-y que je te colle un billet dans chaque passeport et c’est parti.
Les bagages récupérés au milieu d’une foule d’Indiens surchargés nous nous faisons arrêter par un agent hystérique qui saute sur tout ce qui bouge en brandissant des petits billets. Tiens, les mêmes que l’on nous a mis dans les passeports et que nous devons remplir. Du coup, nous gênons le passage et nous faisons gronder à nouveau ; quels mauvais élèves nous sommes ! Passé le chek point du billet doux nous découvrons notre nom sur une pancarte et embarquons dans un joli taxi, Philou prenant presque la place du chauffeur. Uhm on sent qu’il se réjouit déjà de la conduite à droite surtout après notre petit rallye jusqu’à l’hôtel. Rallye de 7 kms seulement mais durant lesquels Léna a déjà eu le temps d’observer une quantité de misères humaines et de se sentir toute retournée, Tom de s’endormir à moitié, Philou de se réjouir des photos à prendre et moi de me dire « L’Inde ça va être costaud » !
Arrivé à l’hôtel nous débarquons dans nos 20 mètres carrés et découvrons que nous avons un lit pour quatre. Chouette, la promiscuité de notre camping car nous manquait déjà. Nous voyons arriver quelque 30 minutes plus tard un beau matelas brun et noir pour nos deux chérubins…puis, après quelques explications fatiguées de notre part, une deuxième couche pour douce nuit tout aussi rutilante. Bon, un beau drap blanc par-dessus et rien n’y paraît plus. La magie des couleurs…Encore quel que 15 minutes pour avoir un drap immaculé à mettre entre nos deux têtes blondes et la couverture râpeuse et douteuse apportée préalablement et enfin, après plus d’une heure d’attente (il est 5 heures du matin, heure locale) nos chérubins ratatinés s’effondrent. Nous faisons quand même le 8 200 200 et joignons la réception pour leur dire que c’est un peu n’importe quoi et quelque 15 minutes plus tard arrive un commando de trois Indiens tirés à quatre épingles. Yes sir, ok mam, no problem sir, sorry mam…nous verrons tout ça demain. Ce qui est certain c’est que le prix de la chambre triplera ( environ 700 dollars les 20 mètres carrés) la nuit du 31. Because ici se sera un véritable show avec star bollywoodienne et tout et tout et… sans nous. Le matin à 9 heures, les marteaux battent l’air, les barres métalliques s’assemblent, la scène prend forme, les caisses s’entassent le tout dans la cour fermée par un grand dôme en toile (nous n’apercevrons même pas le ciel de la journée) sur laquelle donnent toutes les chambres. Uhm un petit paradis terrestre cet hôtel. Cela durera toute la journée et toute la soirée pour recommencer au petit matin jusqu’au moment crucial ou ma foi tout ce qui n’aura pu être fait ne se fera jamais. Comme après il faudra tout démonter, nous nous disons que d’attendre notre c.c ici n’est pas une bonne idée et passons l’après-midi à checker des hôtels sur internet. Demain nous irons loger dans un endroit où l’on pourra mettre le nez par la fenêtre, apercevoir l’extérieur et respirer autre chose que l’air conditionné confiné. C’est le plus gênant dans cet endroit .
India, nous voilà, je crois que vous aurez droit à moult anecdotes…