Central Australia

La Stuart Hyway relie Port Augusta à Darwin en 2’717 kilomètres.  Longue bande bitumée à une voie se perdant sur un horizon ondulant sous la chaleur…

PHOTOS RTE

La longue route qui nous emmène tout d’abord à Cobber Peddy, ville minière à 270 kilomètres de Port Augusta se faufile entre les terres rouges, arides, tapissées d’arbustes et de spinifex, comme un long serpent endormi sous le soleil. Nous sommes rapidement déroutés par le nombre de carcasses de vaches qui jonchent les bas-côtés. Passer du kangourou ou wallaby à la vache écrasée, c’est assez…écoeurant. Heureusement pour nous, nous ne voyons pas ce qu’il est advenu des passagers des nombreux véhicules défoncés et partiellement rouillés laissés à l’abandon dans le bush bordant la route.

PHOTOS VOITURE ROUILLéE

La ville de Coober Pedy a vu le jour après qu’un jeune garçon laissé seul au campement ( …) découvrit une première opale. Cette ville qui ne ressemble à rien d’autre comprend plus de 50 nationalités différentes pour environ 3500 habitants et c’est avec surprises que nous visitons quelques églises telles l’Église catholique orthodoxe et l’église serbe, toutes deux creusées dans la pierre. La plupart des maisons ne présentent qu’une minuscule façade extérieure alors que le reste de l’habitation s’enfonce sous la roche ce qui permet aux habitants de survivre aux mois d’été dont les températures avoisinent les 50 degrés . Hôtels, bars, librairies sont élaborés dans le même style troglodytique.

PHOTO COOBER PEDDY EGLISE

Les habitants ont plusieurs jobs leur permettant de vivre, leur occupation minière n’étant généralement pas assez lucrative. L’ambiance est étrange et ce que l’on pourrait nommer le centre-ville ne ressemble à rien ; suite de rues poussiéreuses susplentées de bicoques brinquebalantes devant lesquelles des aborigènes semblent vautrés sur de vieux matelas buvant de la bière ; devantures de maisons et commerces divers s’enfonçant dans la roche, tas de cailloux, chantiers et machines forment ce centre grisâtre et sans âme.

PHOTO CENTRE VILLE COPPER PEDDY

Les gens ont pour adresse le «pound» numéro un-tel de la route une tels ce qui correspond à leur « trou » et leur domicile. Nous ne savons pas exactement comment cela fonctionne ; les gens sont-ils propriétaires de leur «puits minier» ?.

Cette suite de collines caillouteuses, de trous,  de monticules formés par les gravats excavés, de panneaux d’avertissements (ne pas courir ou marcher, car risque de chutes), le tout agrémenté d’affreuses œuvres artistiques ferrailleuses psychédéliques et glauques forment un décor apocalyptique ayant inspiré de nombreuses scènes de films dont Priscilla folle du désert, Mad Max, etc.

PHOTO CENTRE COPPER

Après avoir visité d’anciennes mines, quelques habitations et églises troglodytes et observés le fonctionnement des machines nécessaires à l’exploitation minière, nous prenons le large, sans réussir à semer les mouches.

PHOTO COOBER PEDDY VUE

Nous dérivons à l’ouest de la Stuart Hyway, petit crochet nous emmenant le long de la « dog fence », longue barrière métallique de 5000 kilomètres, plus longue que la muraille de Chine et protégeant les troupeaux du sud-est de l’Australie des dingos (chiens sauvages endémiques).

 

PHOTOS DINGO FENCE

Nous continuons sur les Breakaways, formations rocheuses calcaires dressées dans un paysage lunaire et dont les couleurs variant du beige, jaune, ocre, rose, brun se teintent différemment selon le rayonnement solaire. Nous y passerons la nuit, jouissant ainsi et du coucher et du lever du soleil.

PHOTO BRAKEAWAYS

Notre Gps nous indique de tourner dans quelques petits 600 kilomètres pour prendre l’embranchement menant à Uluru, 225 kilomètres plus loin.

PHOTOS PAYSAGE

Le paysage, fidèle à lui-même laisse défiler ses étendues de « toundra-garrigue » à l’infini. Les cadavres de vaches se raréfient et les arbustes se parent d’énormes poches grises et brunâtres ressemblant de loin à des lambeaux de peaux séchées. Ces sortes de nids renferment des centaines de chenilles et de fait, les arbustes alentour sont quasi nus, ce qui augmente la sensation d’avoir atteint ce no man’s land du Central Australia.

            PHOTO SUR LA RTE

À une vingtaine de kilomètres de Kulgera nous entrons dans le Territoire du Nord, cette partie du pays qui nous semble former la véritable identité de l’Australie.

PHOTO AVANT ULURU MONT CONNER

Encore quelques centaines de kilomètres nous séparent d’Uluru que nous atteindrons au matin du 4e jour de route, après avoir passé la nuit à Curting springs, quelques 100 kilomètres à peine du site. C’est à Curting springs que nous rencontrons pour la première fois des aborigènes qui viennent nous aborder ; ils cherchent à nous troquer de petites peintures contre de l’alcool ou nous demandent même s’ils peuvent nous donner de l’argent pour que nous leur achetions de l’alcool, complètement défaits, rabaissés à nous mendier ce (non)service. Sentiment de tristesse et malaise s’emparent de nous.

PHOTO ULURU

Uluru, la montagne sacrée des tribus Pitjantjatjara et Yankuntjatjara . Énorme roche rouge de 3,6 km de long et haute de 348 mètres, le mont Uluru à un rôle important dans le « Tjukurpa », ensemble de lois, croyances, et coutumes formant l’histoire de la « Création ». Le tour du rocher prend plusieurs heures sur un beau sentier qui serpente dans le bush et présente différentes histoires relatives aux croyances aborigènes ; de nombreux panneaux didactifs nous enseignent comment les aborigènes se nourrissent dans le bush, ce qu’ils cueillent, chassent, récoltent.

 

PHOTO GENS QUI GRIMPENT

Malheureusement ce n’est pas cet aspect qui semble intéresser le plus les touristes ; « l’escalade» du mont semble davantage exciter la curiosité des touristes qui se foutent carrément des multiples panneaux expliquant la valeur sacrée du site ( le sentier fût emprunté par les ancêtres Mala à leur arrivée à Uluru et ne devrait pas être foulé par des pieds humains) et la profanation que son escalade signifie pour les indigènes vivant ici.

Eux-mêmes ne grimpent jamais sur le Mont. Nous sommes atterrés de voir la masse touristique qui afflue pour grimper jusqu’au sommet et le pire, qui nous laisse sans voix, ce sont les bus scolaires qui emmènent ces jolis petits Australiens à l’attaque de leur éducation basée sur le non-respect de l’histoire originelle de « leur » Terre Australienne. Nous sommes écoeurés.

PHOTO ULURU DETAIL

Il faut savoir que cette grimpette soulève également un grand problème écologique étant donné que le sommet ne comprend pas d’aménagements sanitaires évidemment. Or, tous ces individus à « l’âme alpiniste » se surprennent souvent à devoir soulager un besoin biologique incontestable qui, additionné les uns aux autres, acidifient la roche, polluent les ruissellements d’eau et de fait, rendent les rares bassins d’eau potable  non-potables, réduisant la faune à l’impossibilité de se déshaltérer. Ce drame écologique n’est nullement mentionné sur les jolis tabloïds explicatifs édités par le gouvernement australien…

PHOTO Kata Tjuta

À quelque 36 kilomètres du mont Uluru se dressent les Kata Tjuta, ensemble de blocs de roches rouges arrondies formant des vallées profondes, des gorges étroites aux à pics époustoufflants. Des sentiers s’enfilent dans les étroits passages entre les falaises de roches rouges striées de noir, et nous font découvrir d’épars et minuscules points d’eau donnant naissance à une flore surprenante jaillissant du sol aride dans ces zones ombrageuses des gorges.

PHOTO KATA TJUTA

Nous passons la journée à marcher et découvrir les différentes gorges, observer les insectes du coin, sorte de criquets rayés magnifiques ainsi que de minuscules oiseaux, dont le nom m’échappe.

PHOTOS OISEAU BECS ROUGES ET GRASHOPERS SUR LA TIGE

Nous rencontrons à nouveau la famille Baux et passons quelques jours en leur compagnie, les enfants participant à des cessions de peintures aborigènes (qui donnera à Léna le goût de continuer à peindre par petits points) et une présentation de la culture des tribus Anangu (danses, didjiridoo, légendes, chasse).

PHOTO KINGS CANYONS

Nous continuons la route jusqu’au Watarrka national parc situé à moins de 300 kilomètres de là…L’Australie nous aura fait faire des « détours » que nous ne ferions jamais chez nous.

PHOTO KINGS CANYON

Les falaises du parc Watarrka sont vertigineuses et offrent encore une autre vision de roches écartelées ; le sentier qui grimpe sur le plateau et longe les crêtes durant plusieurs kilomètres offre une image infinie de roches entremêlées, fragmentées, crevassées, formant de profonds canyons vertigineux.

PHOTO KINGS CANYONS

Philou se fera un trip de fou en fin de journée décidant de découvrir le site en VTT, en solo, à la tombée du jour…S’il en a bavé, il est heureusement rentré sans égratignures et nous avons pu festoyer pour son 47e anni en compagnie des Baux et des longs chants plaintifs des dingos.

PHOTO ANNI PHILOU

Nous rejoignons Alice Springs, nommée Mparntwe par les propriétaires ancestraux Arrernte, qui compte quelque 26’000 habitants. Si elle est considérée comme ville emblématique de l’outback, ce doit être en référence à son passé de pionnière dans cet infini centre jadis totalement désertique. Actuellement, la ville dégage une ambiance genre « zone de banlieue urbaine » ; les aborigènes sont regroupés sur les trottoirs, semblent traîner ici et là sans buts, errent dans les centres commerciaux mal fagotés et souvent sales, se font fouiller par la police ponctuellement, s’invectivent entre eux. Certaines femmes sont assises dans le bush environnant avec leur bébé ou parfois seule semblant psalmodier le visage enfoui dans les mains.

PHOTO ALICE SPRINGS

Nous visitons le parc du désert et le vivarium qui nous permettent de découvrir la faune et la flore de la région par le biais de sentiers didactiques très qualitatifs ainsi qu’un centre d’art visant à promouvoir l’art aborigène au profit de ces derniers (ce qui semble assez rare) et mettons les voiles.

PHOTO PEINTURE ABORIGENE

Le paysage se modifie subtilement en la présence dramatique de centaines de termitières dressées entre les vieux spinifex  aux touffes dorées, brûlées par le soleil.

PHOTO TERMITIERES

À Tennant Creek, bourgade de 3’500 habitants et ancien relais télégraphique, nous visitons le centre culturel Nyinkka Nyunyu qui présente un large éventail de la culture de la tribu Warumunggu ainsi que du passé traumatisant des aborigènes du centre. Léna et Tom profitent de faire du cheval dans une station tenue par un aborigène-métis avec lequel nous échangeons d’intéressants propos sur le passé même si son discours sur la situation actuelle nous semble trop « Australien conforme ».

PHOTO CENTRE CULTUREL ?

Au kilomètre 2’172 de la Stuart Highway nous atteignons Renner Springs qui forme la séparation entre les régions sèches du Territoire du Nord et les zones au climat tropical.

PHOTS PAYSAGES VERTS

C’est à Newcastle Waters que nous réalisons à quel point le décor a changé avec l’apparition d’une véritable étendue d’eau qui s’écoule entre les arbres semi-immergés tapissant le paysage jusqu’à la lointaine ligne d’horizon.

PHOTOS EAU ARBRES VERTS newcastle waters

Le sol est recouvert d’herbes marécageuses tout autour de nous ; la route serpentine s’allonge entre les terres qui ont troqué leur costume rougeâtre contre un camaïeu vert d’herbes grasses. Le plus beau s’affiche dans le foisonnement d’oiseaux qui volent, virevoltent, piquent, planent, marchent, flottent, piaillent, croassent, hululent ou chantent.

PHOTOS OISEAUX

Échassiers et rapaces cohabitent et nous observons le vol gracieux de l’ibis blanc (Threskiornis molucca), les Straw-necked ibis ( Threskiornis spinicollis), la marche énigmatique du royal spoonbill, le vol perçant des faucons et petits aigles ( hieraaetus morphnoides), l’attente fragile des aigrettes et la séquence de séchage de cormorans noirs, la haute sillhouette du Brolga, le long vol des hérons et même l’assise voûtée d’un striated héron (butorides striatus).

PHOTO OISEAU NEWCASLE WATERS

Après l’eau, le feu…Nous nous doutons bien qu’il s’agit de feux de désherbage, c’est tout de même étrange de rouler entouré de fumée, de crépitements et parfois même de bonnes flambées. Notre camping-car se parfume aux senteurs « feu de brousse ».

PHOTO FEU SUR LA ROUTE

Après le feu…le crépuscule et avec la tombée du jour, notre première très mauvaise expérience australienne, celle que nous redoutions tant et pour laquelle nous ne roulons jamais de nuit. Nous heurtons un joli petit wallaby suicidaire qui a eu la mauvaise idée de s’élancer devant nos roues. Petit demi-tour sur route afin d’aller évaluer les dégâts, priant le ciel pour que le pauvre animal soit mort d’un coup d’un seul. Malheureusement nos prières n’auront pas été exaucées et nous prenons notre courage à deux mains pour achever l’animal. Terrible. Ce regard…Envie de pleurer, de bénéficier d’une fonction « remonter le temps » ou alors d’une touche delete.

PHOTO T-SHIRT TOM NO PHOTO

Quelques kilomètres plus loin à la vitesse de l’escargot, nous atteignons Daly Waters et son pub mythique. Le plus vieux pub du central australia, chargé d’histoire et décoré de façon peu ordinaire ; t-shirts dédicacés, vieilles cartes bancaires, cartes d’étudiants, photos matons, strings, slips éléphants, casquettes, écussons militaires, plaquettes de polices, vieilles tongs et on en passe, tous ces objets hétéroclites laissés par les voyageurs de passage sont suspendus au plafond ou agraffés au mur.

PHOTO PUB

L’ambiance est à la country , musique, bière, cow-boys logorrhéiques et barramundi au barbecue.

PHOTO DALY WATER

Nous approchons du but (Darwin) et levons le bivouac de bonne heure direction Larrimah, pour un petit déj ambiance « ça s’discute pas » dans un jardin bondé de statuettes style nain de jardin et fausses fleurs en plastique, servi par un p’tit bout de femme au caractère bien trempé.

PHOTO termitières sur la route

Les termitières deviennent de plus en plus hautes et s’alignent par centaines entre les herbes hautes et les arbres qui entourent la route de part et d’autre. La chaleur pesante et lourde nous rappelle que nous avons bien changé de climat. Nous nous arrêtons à Mataranka réputée pour ces bassins d’eau thermale dans un décor de palmeraie sauvage.

PHOTO BAIGNADE

Nous nous renseignons, plus par acquit de conscience sur la sécurité des rivières, Léna ayant très envie d’aller à la pêche après ces semaines désertiques, et sommes quand même étonnés d’apprendre qu’effectivement les crocodiles sont là. Si nous pouvons nous baigner dans les bassins voire dans  la rivière Waterhouse peuplée de crocos d’eau douce sans réel danger pour l’homme, mieux vaudrait ne pas mettre les pieds dans la Roper river où les crocodiles d’eau salée bien présents restent des prédateurs pour l’homme. Bof, bof, nous remettons la pêche au lendemain et allons nager dans les bassins naturels de l’Esley National Park.

PHOTO BAIGNADE MATARANKA

Le décor est magistral, long bassin d’eau pure cristalline où flottent de superbes nénuphars violets, entourés de palmiers, de longues herbes vertes fluo et de roseaux. Nous nous laissons porter par le faible courant et glissons dans ces eaux claires observant les énormes toiles d’araignées suspendues au-dessus de nos têtes… ; gigantesque readback spider et  golden orb weaving spider avec son gros corps blanc et ses pattes crochues et rouges…Manquait juste le serpent aperçut par Léna et à moitié dans l’eau pour nous faire battre des jambes à « fond les biélots » remontant le courant comme de futurs champions olympiques.

PHOTOS MATARANKA

Arrivés à Katherine nous nous faisons mettre en garde une fois de plus contre les crocodiles ; aucune baignade autorisée dans les rivières, ni canoë, ni pêche à moins de 5 mètres de la berge et si possible sans appâts vivants…Chaque année après le Wet, soit la saison des pluies entre décembre et avril, les rivières sont infestées de crocodiles qu’il faut attraper et ramener dans les coins perdus des terres d’Arnhem. Il faut donc attendre la mi-juin pour que les rivières soient, normalement, sans danger. Bref,  nous ne sommes pas pressés de nous baigner.

PHOTO NITMILUK NATIONAL PARK

Nous découvrons les chauves-souris « flying fox » suspendues par dizaines dans les arbres du parc Nitmiluk, à quelques 30 kilomètres à l’est de Katherine. Le parc est formé de treize gorges profondes en grès formées par la Katherine River qui traverse les terres d’Arnhem avant d’aller se jeter dans la mer de Timor. Si quelques marches accessibles permettent d’avoir un aperçu du paysage, c’est surtout grâce aux croisières qu’on peut les visiter (les 3 premières gorges).  Le soir et la nuit, le cri des chauves-souris nous emplit les oreilles, tels les pleurs d’un nouveau-né qui s’époumonerait sans discontinuer ; la différence entre le nouveau-né et les chauves-souris c’est que l’on finit généralement par clouer le bec du premier.

Sur le mur des wc, une affichette nous avertit que nous risquons de croiser une belle «pythone » qui sort la nuit pour aller chasser du crapaud, tout à fait inoffensive.  O-k-é-y , nous sortons tout de même la frontale, histoire de voir où nous mettons les pieds.

PHTO CHAUVE-SOURIS

Nous découvrons de nouvelles espèces d’oiseaux à l’esprit grégaire, un brin agressifs et splendides. C’est tout juste s’ils ne rentrent pas dans le camping-car. Les mâles ont le tour des yeux de deux bleus différent alors que les femelles sont plus discrètement parées de vert.

PHOTO OISEAUX BLEUS ET VERTS

Nous observons également les red wings parrots, nouvelle sorte de perroquet endémique du Territoire du Nord.

PHOTOS PERROQUET

Le soir, ce sont les wallabies qui viennent entourer le camping-car. Une fois de plus, nous nous disons que notre jolie Suisse ne nous manque pas trop.

PHOTO WALLABIE

Si la croisière est jolie, ce sont surtout la vision des crocodiles d’eau douce qui nous impressionne. Ces derniers ne sont pas menaçants pour l’homme en général, se nourrissant essentiellement de poissons, grenouilles. Le parc en compte 2’000 individus contre 5’000 encore, dans les années 90.

PHOTO CROCO D’EAU DOUCE

Si la baignade n’est permise que dans certaines criques en amont de la rivière, sous les cascades, c’est à cause de la présence de crocodiles d’eau salée (qui peuvent vivre dans l’eau douce et salée) dans les rivières.

PHOTO CASCADE LITCHFIELD

Nous poursuivons direction Litchfield national Park ; petit parc national au sud-ouest de Darwin, il offre de belles balades avec baignades possibles dans des bassins d’eau cristalline peuplés parfois de crocos d’eau douce  et ouverts à cette période de l’année, le débit d’eau ayant déjà diminué depuis la saison des pluies.

PHOTO TERMITIèRES

Le parc est réputé pour avoir une colonie de termites particulière ayant érigés des termitières de plus de 5 mètres de haut et toutes allignées nord-sud, diminuant ainsi l’impact des rayonnements solaires et maintenant une température stable quelque soit la saison dans la termitière. L’effet est saisissant et on a l’impression d’observer une plaine érigées de sépultures dolméniques.

PHOTOS BAIGNADES

Le parc dégage une sorte de beauté perdue et il nous donne le sentiment de nous être égarés dans un espace réservé à la nature elle-même. L’air saturé de fumée dégagée par les feux allumés un peu partout pour brûler les vieux spinifex et hautes herbes sèches, parfait cette impression d’étrangeté. Le ciel est couleur terre brûlée et laisse apparaître quelques zones bleutées.

PHOTOS FEU LITCHFIELD PARK

Après avoir profité d’une journée de baignades et courtes randos et fêté Tom pour ses 11 ans, nous mettons le cap sur Darwin. Enfin ! L’interminable traversée est derrière nous.

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