Les premiers Bains des Pâquis, construits en bois, voient le jour en 1872 sur la jetée de la rive droite – côté interne – de la rade de Genève. En 1890, ils deviennent des bains municipaux 1. La jetée est alors agrandie sur pilotis et le phare actuel est érigé en 1911. Les dimanches et jours de fêtes l’entrée n’était pas payante et certaines heures furent exclusivement réservées aux femmes.
En 1931, les « bains Henri » — du nom de leur propriétaire d’alors — sont démolis et entièrement reconstruits en 1932 – sous le courant d’influence du Bauhaus – en béton armé et verre, en offrant une parfaite égalité de surface entre les hommes et les femmes1 selon le projet de l’ingénieur Louis Arnichard et de l’architecte Henry Roche.
À la fin des années 1980, un projet prévoit la reconstruction des bains dans un style moderne, ces derniers semblant être affectés par la « maladie du béton ». Les utilisateurs et les habitants du quartier lancent alors une campagne de protestation et forment une association en février 1987, l’Association d’Usager des Bains des Pâquis (AUBP). Un référendum (9 000 signatures récoltées) tenu le 25 septembre 1988 voit 72 % des votants refuser le projet proposé. L’association fait sa propre enquête sur la maladie du béton et en conclu qu’il est possible de réparer les quelques piliers abimés. Une contre-expertise est effectuée, c’est donc une rénovation qui est mise en œuvre. Le projet est financé par des spectacles et fêtes organisés aux Bains, qui regroupent différents artistes bénévoles, musiciens, dessinateurs et graphistes.
Par la suite, les autorités décident de donner la gestion de ce lieu unique à l’Association d’usagers des Bains des Pâquis. En 2008, l’association fêtait ses 20 ans !
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Les premiers Bains des Pâquis, construits en bois, voient le jour en 1872 sur la jetée de la rive droite – côté interne – de la rade de Genève. En 1890, ils deviennent des bains municipaux 1. La jetée est alors agrandie sur pilotis et le phare actuel est érigé en 1911. Les dimanches et jours de fêtes l’entrée n’était pas payante et certaines heures furent exclusivement réservées aux femmes.
En 1931, les « bains Henri » — du nom de leur propriétaire d’alors — sont démolis et entièrement reconstruits en 1932 – sous le courant d’influence du Bauhaus – en béton armé et verre, en offrant une parfaite égalité de surface entre les hommes et les femmes1 selon le projet de l’ingénieur Louis Arnichard et de l’architecte Henry Roche.
À la fin des années 1980, un projet prévoit la reconstruction des bains dans un style moderne, ces derniers semblant être affectés par la « maladie du béton ». Les utilisateurs et les habitants du quartier lancent alors une campagne de protestation et forment une association en février 1987, l’Association d’Usager des Bains des Pâquis (AUBP). Un référendum (9 000 signatures récoltées) tenu le 25 septembre 1988 voit 72 % des votants refuser le projet proposé. L’association fait sa propre enquête sur la maladie du béton et en conclu qu’il est possible de réparer les quelques piliers abimés. Une contre-expertise est effectuée, c’est donc une rénovation qui est mise en œuvre. Le projet est financé par des spectacles et fêtes organisés aux Bains, qui regroupent différents artistes bénévoles, musiciens, dessinateurs et graphistes.
Par la suite, les autorités décident de donner la gestion de ce lieu unique à l’Association d’usagers des Bains des Pâquis. En 2008, l’association fêtait ses 20 ans !
bonne baignade avec wiki
Salut les Voyageurs
Magnifique photo, la ville doit être génial,les gens super sympa, cool géniaux
vous avez beaucoup de chance profitez bien
A+
le club des six
Olà,
Et vous n’êtes pas dans l’eau ? Ou alors, cachés dans une cabine ?
Bises